RESOLUTIONS, ce mot sera sur toutes les bouches au mois de janvier. Il s’immisce dans toutes nos conversations et nous fait beaucoup sourire tant l’ampleur de la tâche annoncée parait parfois insurmontable : le collègue ultra-clopeur qui annonce un « arrêt définitif » de la cigarette d’ici fin janvier, la belle mère mordue de bons petits plats présentant un énième régime pour une perte de poids spectaculaire en moins de 3 mois… bref vous l’aurez compris les résolutions de début d’année sont souvent très ambitieuses que l’on finit par les abandonner dès la deuxième semaine. En ce qui concerne les résolutions liées au vélo (le vrai et non celui d’appartement), elles sont assez rares et Velook s’est attelé à en dénicher quelques-unes ; peu ambitieuses pour certaines mais qui ont le mérite d’englober 3 domaines distincts : la prudence, l’écologie et l’acte militant.
La prudence à vélo n’est pas une affaire nouvelle révélée dans cet article… Néanmoins, la montée en puissance du nombre de vélos sur les pistes cyclables, nous fait oublier notre vulnérabilité en tant que cycliste. Evidemment, ce sont bien les automobilistes qu'il faudrait éduquer... en attendant prenons déjà soins de nous !
Il est vrai qu’à vélo, le sentiment de liberté est extraordinaire, au contact des éléments, je peux zigzager entre les voitures, griller le feu rouge, emprunter par ci par là le trottoir, insulter l’automobiliste s’il ne respecte pas lui-même le Code de la route et me permettre encore d’autres fantaisies lorsque je porte un casque. Et pourtant, même avec le meilleur équipement, le cycliste reste vulnérable d’où l’importance de respecter le Code de la route et de redoubler de vigilance quant aux comportements des autres usagers (piétons, automobilistes, confrères à vélos…). Une action simple à mettre en oeuvre dès maintenant : rouler au milieu de la route ! Emparez-vous de l'espace public !
Combien de voitures avez-vous croisé stationnant sur une piste cyclable ? combien de scooters croisés à contre-sens sur une piste cyclable ? combien de chauffard vous ayant frôlé en vous doublant ? bref combien d'inconscient, de crétins et parfois de connards rencontrés sur la route ?
Pour se faire respecter sur la route, il convient aussi de savoir "le faire savoir". Chaque situation étant différente, nous vous laissons piocher dans cet boite à outil vous permettant de défendre vos droits de cyclistes :
- je gueule !
- je frappe sur la carrosserie !
- je tente le dialogue apaisé
- j'appelle la police
- je colle un sticker "garé comme une merde"
Si certains maires ont beaucoup investi dans les travaux de voiries pour aménager au mieux leurs villes et les rendre plus « friendly bike », il n’en demeure pas moins que certains tronçons restent encore hostiles aux cyclistes. Ainsi, afin de les éviter, je consulte les applications telles que STRADA ou GEOVELO qui me donnent mon itinéraire vélo, avec plusieurs options « itinéraire recommandé », « sécurisé » et « rapide ».
J’abandonne mon antivol tortillon pour un « U » plus solide et plus dissuasif pour les voleurs. En effet, ces derniers se dirigeront plus facilement vers le « peugeot vintage » attaché avec un antivol tortillon que vers le GIANT électrique bien amarré au mobilier urbain par 2 antivols type « U ». Attacher son vélo c’est bien, retirer les clés de l’antivol, c’est mieux.
Evidemment, vous ne ferez pas la révolution avec ces quelques gestes… mais à l’heure du réchauffement climatique, une consommation plus responsable est l’affaire de tous.
« J’arrête d’utiliser à outrance le mode sport de mon vélo électrique » car je ne ferai pas des miracles en gagnant 1 ou 2 minutes de plus sur mon trajet. Velook vous invite à essayer les autres modes de votre vélo électrique, comme par exemple le mode normal, vous ferez travailler davantage vos cuisses (et encore) tout en réduisant les rechargements de votre batterie dont on sait que la durée de vie est limitée et le recyclage de ces objets encore limité…
« J’investis dans un matériel plus green » en m’orientant vers des marques responsables. Encore mieux, privilégiés l'achat d'objet d'occasion, recyclé ou reconditionné.
Votre vélo peut tomber malade mais il ne fera jamais grève et ça beaucoup d’entre nous l’ont compris au mois de décembre dernier.
Le manque de motivation est souvent l’argument principal empêchant de passer à l’acte. Parce qu’un trajet à vélo à plusieurs est beaucoup plus motivant que tout seul, je propose à mes collègues habitant dans ma zone géographique de passer les chercher afin de poursuivre le trajet à vélo ensemble.
En fonction, de mes objectifs et de mon temps, je m’investis dans l’une des associations locales adhérentes de la FUB ; association française dont les objectifs sont d’encourager l’utilisation de la bicyclette comme moyen de déplacement quotidien, aussi en complémentarité avec les transports en commun (https://www.fub.fr/).