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Rouler à vélo, c’est bon pour la planète. Mais pour aller jusqu’au bout de ce choix d’un mode de vie plus responsable, il convient de réfléchir à l’empreinte écologique des outils et accessoires liés à la pratique du cyclisme. Prenons l’exemple des navigateurs vélo. Pourquoi se tourner vers des interfaces développées par des multinationales alors qu’il existe des solutions 100 % made in France ? Les deux applications françaises les plus prisées des utilisateurs sont actuellement Mappy et Géovélo. Laquelle choisir pour vos sorties VTT ? On fait le point dans cet article.
Lancé en 2013, Géovélo est basé sur le principe de la participation communautaire. Les utilisateurs peuvent à tout moment perfectionner le service en faisant remonter des données (travaux, localisation des pistes cyclables, présence de pentes, etc). Géovélo calcule les itinéraires les plus sécurisés pour les cyclistes, tout en aidant ces derniers à raccourcir leur temps de trajet si nécessaire.
Géovélo fournit de nombreux outils et informations précieuses pour les cyclistes du quotidien tout comme les VTTistes. Grâce à cette appli, il est notamment possible de localiser les stations de vélo en libre-service, ainsi que de savoir combien de véhicules sont disponibles. Mais Géovélo permet également d’inclure des étapes dans son itinéraire et de se renseigner sur les balades à faire à proximité de l’endroit où on se trouve. Cette fonctionnalité est très utile lorsqu'on souhaite reprendre une activité physique et sportive.
L’autre gros avantage du navigateur Géovélo réside dans la possibilité pour les utilisateurs d’accéder à leurs statistiques mensuels. L’application enregistre notamment le nombre de kilomètres parcourus, les calories brûlées ou encore la vitesse moyenne de déplacement.
L’inconvénient majeur de Géovélo réside dans sa résistance au plantage. L’entreprise n’ayant malheureusement pas autant de fonds que les géants du numérique, elle n’est (pour le moment) pas en mesure de fournir un service aussi performant. Toutefois, le navigateur reste très satisfaisant et est recommandé par de nombreux cyclistes. De plus, la possibilité de faire remonter des informations importantes en temps réel contrebalance ce petit défaut technique finalement assez peu handicapant.
Par ailleurs, beaucoup d’utilisateurs se plaignent du manque de stabilité de la carte, qui disparaît ou perd l’itinéraire lorsque le téléphone est rangé dans la poche. Il semble enfin que l’appli consomme beaucoup de batterie selon les modèles de smartphones.
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Mappy a intégré en 2021 une option permettant de calculer le meilleur itinéraire pour un vélo. Elle se base sur les données d’Open Street Map, projet collaboratif visant à créer des cartes partout dans le monde. Grâce à cela, plus de 118 000 km d’aménagements cyclables sont maintenant enregistrés dans Mappy. Le navigateur vélo permet également aux utilisateurs de repérer les pentes et leur difficulté. Comme Géovélo, il dispose d’une option « vélo en libre-service ».
Le gros avantage du navigateur vélo de Mappy est qu’il permet de comparer facilement plusieurs itinéraires afin de choisir le plus adapté.
L’option vélo reste très récente sur Mappy. Avant qu’elle existe, l’application ne faisait presque pas de différence entre un itinéraire vélo et un itinéraire voiture. Si la création d’un GPS dédié aux vélos a grandement amélioré cet état des choses, Mappy peut manquer de précisions spécifiques aux déplacements à vélo (routes en mauvais état, travaux, etc).
En conclusion, le choix de votre navigateur vélo dépend grandement du type de trajet que vous souhaitez effectuer. Pour des déplacements courts en ville ou pour quelques balades en VTT, Géovélo est très pratique et vous renseigne en temps réel sur le parcours que vous empruntez. Pour des déplacements plus longs, balades ou randonnées vélo, Mappy fournit un GPS plus performant mais moins riche en précisions spécifiques aux déplacements à vélo. Si vous pédalez beaucoup, rien ne vous empêche d’utiliser les deux navigateurs en même temps pour obtenir l’information la plus complète possible.
Erick (samedi, 30 mars 2019 12:22)
Pas qu'en vélotaf, à vélo tout court.