Pour celles et ceux qui l’ignorent, le vélotaf, c’est le fait d’aller au travail (familièrement « taf ») à vélo. Les vélotafeurs sont de plus en plus nombreux, et pour cause : une fois qu’on s’y est mis, il devient difficile de s’en passer ! Troquer la voiture contre le vélo, c’est l’assurance de se sentir plus en forme et d’arriver de bonne humeur au travail, tout en contribuant à préserver la planète. L'explosion des ventes de vélos à assistance électrique ou de vélos cargo le démontre un peu plus chaque jour. Toutefois, certains désagréments du quotidien ont le don d’énerver les cyclistes. Découvrez dans cet article les 4 choses qui font sortir les vélotafeurs de leurs gonds.
Si vous utilisez fréquemment votre vélo de ville, il est plus que probable que vous ayez déjà fait cette expérience désagréable. Il fait beau, vous roulez gaiement vers votre destination, vous vous sentez léger comme une brise d’été… Quand soudain, vous apercevez au loin une voiture garée sur la piste cyclable. Comme pour vous faire un ultime pied de nez, l’automobiliste a allumé ses warnings. Une précaution qui ne vous sert strictement à rien, puisque vous allez de toute façon devoir faire un écart pour le dépasser. Derrière et à côté de vous, les voitures se succèdent : les gens sont pressés, personne n’a le temps de s’arrêter pour vous laisser passer. Furieux, vous faites une remarque au grossier personnage qui se permet de vous barrer la route. Confortablement vautré sur le siège conducteur, celui-ci vous dévisage en faisant mine de ne pas comprendre. Si cela peut vous réconforter, sachez qu’il risque 135 € d’amende pour stationnement très gênant.
La guerre entre voitures et vélos ne date pas d’hier, et l’augmentation du nombre de vélotafeurs ne risque pas d’arranger les choses. Demander à un automobiliste de partager la chaussée, c’est comme demander à un beagle (petit chien de chasse) de partager sa gamelle : l’idée ne peut même pas être désagréable puisqu’elle est tout bonnement inconcevable. Bon, on exagère peut-être un peu, mais c’est de bonne guerre. En effet, quel vélotafeur n’a jamais vu sa vie défiler devant ses yeux en se faisant frôler par un conducteur pressé considérant que son confort personnel vaut bien la mise en danger de l’intégrité physique d’autrui ? C’est vrai, quoi, ils sont lents ces cyclistes, pas fichus de dépasser les 15 km/h, bien fait pour eux s’ils perdent un bras ou une jambe après tout. Pour retrouver le sourire, pensez à la tête que fera Jean-Michel Pousse-toi-de-là en apercevant votre corps sculptural sur la plage cet été. Ses fesses à lui seront probablement toutes plates à force d’être pressées contre le siège conducteur. On verra bien, alors, qui est le plus fort !
Jusqu’ici, nous avons fait beaucoup de reproches aux automobilistes. Or, nous sommes conscients qu’un tel parti pris peut sembler injuste. Continuons donc cet article en nous en prenant un peu aux piétons. Oui, vous ! Vous, qui considérez que la piste cyclable est une extension de votre trottoir et qui daignez tout juste tourner la tête en affichant un air interrogateur lorsque vous entendez les coups de sonnette désespérés du vélotafeur. Il existe pourtant quelques indices vous permettant de comprendre que vous ne marchez pas au bon endroit, à commencer par les petits vélos dessinés sur les espaces réservés aux cyclistes.
Faire la fête, c’est bien. C’est en tout cas ce que pensent la majorité des gens, et qui sommes-nous pour les juger ? Toutefois, une chose qui rend de nombreux vélotafeurs perplexes, c’est le plaisir que certains noceurs semblent trouver à pulvériser leurs bouteilles de bière sur les chaussées et pistes cyclables. Alors, oui, nous avons tous eu 2 ans un jour, donc nous avons tous expérimenté la jouissance qu’on peut tirer du fait de détruire des objets. Toutefois, on pourrait attendre un peu plus de maturité de la part d’adultes dès lors que ceux-ci sont en mesure de retenir et de taper le code de carte bleue qui leur sert à payer leurs précieux spiritueux. Des éclats de verre répandus sur une piste cyclable, c’est l’assurance de crever un pneu et de finir le trajet à pieds, dépité, avec une confiance en l’humanité réduite de 50 %. Une suggestion pour toutes les mairies de France : pourquoi ne pas installer de fausses routes spécial-ivrognes, où ceux-ci pourront se défouler à leur gré sans faire prendre de risques aux vélotafeurs ?
Pour finir, précisons que cette liste a autant une visée humoristique qu’un but préventif. Pour profiter des nombreuses joies que peut vous apporter le vélotaf, il vous faudra faire constamment attention à ces petits dangers. Toutefois, en prenant quelques précautions, nous sommes certains que vous apprécierez pleinement les avantages de votre nouveau mode de vie !
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Michel (jeudi, 29 juin 2023 21:54)
Ma liste personnelle contient aussi:
-les gens qui fument sur la piste cyclable
-les gens qui roulent au milieu de la piste avec leurs écouteurs
-les automobilistes qui tournent sans regarder sur une piste cyclable ou qui ne mettent pas leur clignotant